Philippe Deruelle, secrétaire adjoint du CNGOF, sur magicmaman:
Ben voyons, Poissy déclenche à 50µg (renouvelable plusieurs fois)25 microgrammes sont nécessaires pour déclencher le travail, il est donc important d’être très vigilant sur ce dosage même si c'est majoritairement le cas aujourd'hui.

Pr. Vayssières, du CHU de Toulouse, dans medscape (8 mars 2013)
"L'impression de dangerosité": Les victimes apprécieront !L'impression de dangerosité peut venir du fait que l'on a utilisé des doses trop fortes, mais à la dose de 25 microgrammes, les effets secondaires du Cytotec® sont au plus les mêmes que ceux de la molécule de référence. De même, on a tendance à oublier que lorsque l'on déclenche l'accouchement, c'est qu'il existe une pathologie sous-jacente, le bébé ne va pas bien sinon on laisse faire la nature. On est confronté à des bébés plus fragiles, à des mères qui présentent peut-être des pathologies. Quand on déclenche, c'est pour des raisons médicales. Il arrive que les foetus aient des retards de croissance, des anomalies de rythme en cours de travail, mais ce n'est pas lié à la molécule[/color]. On découvre aujourd'hui qu'il existe des morts in utero que l'on ne peut pas éviter.
"On a utilisé des doses trop fortes": Ah bon ? Les femmes ont servi de cobayes ? Et ça continue, puisque certains n'abandonneront pour rien au monde leur précieux dosage à 50µg, tellement plus "efficace".
"lorsque l'on déclenche l'accouchement, c'est qu'il existe une pathologie " 21,7 % de femmes à terme présentant une pathologie, ça fait un peu beaucoup, surtout si on les additionne aux 10% césarisées d'office (avant travail). C'est fou ce que les femmes françaises sont mal fichues !
"Il arrive que les foetus aient des retards de croissance, des anomalies de rythme en cours de travail, mais ce n'est pas lié à la molécule"
Sur ce point, voyons ce que disait le CNGOF dans son billet d'humeur du 28 février 2013 en réaction à la mise en garde de l'ANSM:
Cette « mise en garde » enfonce des portes ouvertes : quel est le médicament qui, provoquant des contractions utérines dans le but de déclencher un accouchement n'augmente pas les risques de « rupture utérine, d’hémorragies ou d’anomalies du rythme cardiaque foetal » ?