Cytotec : à Poissy, c'est ça ou rien !

Ce forum est destiné à recueillir vos témoignages sur l'utilisation ou la non utilisation du cytotec® (misoprostol) dans les déclenchements d'accouchements.
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newmaman
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Enregistré le : 16 décembre 2012, 09:56

Cytotec : à Poissy, c'est ça ou rien !

Message par newmaman »

Bonjour,

J'ai accouché le 7 novembre 2012, ou plutôt j'ai été césarisée, et c'est la meilleur décision que j'ai prise ce jour là!

Mon terme étai prévu le 03/11/12 et je devais accoucher à l'hôpital de Poissy.
Comme convenu, je me suis rendu à l'hôpital ce samedi pour vérifier si tout allait bien.
Après une analyse de sang, il s'est révélé que mes plaquettes étaient basse et on a voulu me garder le soir même pour me déclencher le lendemain matin au cytotec.

Ayant connu un cas similaire "celui de ma cousine" qui a été déclenchée par ce misoprostol et pour qui l'accouchement ne s'est pas bien déroulé, je n'ai pas souhaité être déclenchée avec ce dernier.
La sage femme a donc fait appel au médecin de garde pour qu'elle vienne en parler avec moi.
Pour résumer ma situation, j'étais à terme de ma première grossesse, dilatée à 1, avec un bébé estimé à 4,2 kgs sachant que je suis un petit gabarit.
Je suis tombée né à né avec une porte de prison (en tout cas, c'est comme ça que l'ai ressenti) qui m'a dit qu'il n'y avait pas de soucis avec ce comprimé et en tout cas, qu'il n'y en avait pas eu dans cet hôpital!
Elle m'a également dit qu'ils accouchaient des bébés de plus de 4 kilos tous les jours.
Ne souhaitant pas ce mode de déclenchement, je lui ai parlé de la césarienne, mais selon elle, ça restait une opération, qu'il ne fallait pas la prendre à la légère et que ça restait un dernier recours pour eux.

Voyant ma crainte du déclenchement, elle m'a proposé de rentrer chez moi et de revenir le mardi si je ne me suis pas mise en travail entre temps.

Avec mon mari, nous avons donc fait des recherche sur ce produit pendant trois jours, en regardant les études réalisées en France et ailleurs.
Aux vues des résultats obtenus par les différentes recherches, nous étions tous les deux d'accord que je n'aurais pas recours au cytotec car ce dernier présentait trop de risques pour le bébé et la maman.
Par ailleurs, nous avons constaté que ce comprimé n'était pas homologué et qu'il existait d'autres misoprostol qui permettaient le déclenchement.

Nous sommes donc retourné à l'hôpital mardi soir comme convenu.
J'ai demandé à cette occasion s'ils n'avaient pas pas un autre comprimé à me proposer.
J'ai expliqué mes craintes à la sage femme qui a été tout à fait compréhensive et a appelé le médecin de garde pour savoir savoir s'il y avait un autre moyen de déclenchement.
Deux médecins sont donc venu dans la salle et je leur ai expliqué ma situation.

L'un d'eux m'a informé qu'ils n'avaient pas d'autres moyens déclenchement et que tous les comprimés pouvaient provoquer des complications.
Mon mari a été catégorique, et lui a dit qu'il était hors de question que l'on procède de cette manière là surtout avec un médicament non homologué dont les résultats de recherches n'étaient pas convainquants.
Le médecin nous a dit que de toutes manières ils réalisaient eux même des études en interne et qu'ils n'étaient pas les seuls à l'utiliser.
Il nous a donc donc proposé de rentrer à la maison et de revenir le jeudi soir (si je ne m'était pas déclenchée entre temps) pour faire une césarienne.

Sur ce, mon mari a prit la décision d'appeler la clinique St Louis à Poissy pour leur demander leur méthode de déclenchement.
La sage femme qu'il a eu l'a informée qu'ils n'utilisaient pas le cytotec.
Mon mari lui a alors demandé si l'on pouvait aller chez eux pour que j'y accouche.
La sage femme lui a répondu qu'on le rappellerait dans 5 min.
5 minutes après c'est le médecin de garde qui a rappelé.
Elle a demandé quelques informations sur moi (1er bébé, J+5,poids estimé à 4,2Kg,) et a tout de suite dit, que vu la situation il n'y avait aucun risque à prendre que je pouvais venir le soir même à la clinique pour être césarisée le lendemain.

J'ai ressenti un grand soulagement car je ne savais pas qu'elle décision prendre et à J+5; il fallait bien que le bébé sorte.
Nous nous sommes donc rendu immédiatement à la clinique.

J'ai été césarisée le lendemain en début d'après midi et tout s'est parfaitement bien déroulé.
J'ai appris d'une part que le liquide commençait à se teinter et d'autre part, qu'il n'aurait jamais pu accoucher par voie basse, car il était retenu par le cordon autour du ventre et des épaules.
Le chirurgien, m'a dit qu'en cas de déclenchement je me serait mise en travail mais le bébé ne serait jamais descendu, que son coeur aurait fini par fatiguer et on aurait fini par me faire une césarienne en urgence.
Et encore je me dit "si j'en était arrivée là", car vu qu'à l'hôpital, on me proposait de rentrer chez moi (alors que le liquide était teinté), le bébé n'aurait peut-être pas survécu jusqu'au jeudi soir.

Cette expérience me confirme deux choses:
La première, c'es que je n'aurait jamais recourt au cytotec, la seconde que je ne retournerait pas à l'hôpital de Poissy pour un autre accouchement.
Je ne m'y suis pas du tout senti comprise et rassurée.
En effet, pour eux les accouchements sont une routine, mais pour moi, ce fût ma toute première expérience et je me suis senti terrifiée.

Je tiens à travers ce témoignage à remercier le chirurgien qui m'a opéré et qui a probablement sauvé la vie de mon bébé en prenant une décision raisonnable.
Mais je tiens aussi à soutenir les parents qui eux, ne connaissaient pas les effets du cytotec, et pour qui l'expérience de l'accouchement n'a pas fini comme ils l'auraient souhaité.

mamancyto
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Re: Cytotec: à Poissy, c'est ça ou rien !

Message par mamancyto »

Un grand merci, Newmaman, pour ce précieux témoignage !

Les bras m'en tombent !
Non seulement ils utilisent un médicament sans Autorisation de Mise sur le Marché (ce qui est interdit), mais en plus ils osent prétendre qu'ils n'ont jamais eu de souci avec le cytotec !

Rien que sur ce forum, on est déjà 3 à avoir eu des problèmes graves lors d'un déclenchement au cytotec, dans ce même hôpital. Ou bien ils ont la mémoire courte, ou bien ils mentent délibérément.

Et le pire, c'est qu'ils vont jusqu'à refuser d'utiliser les médicaments autorisés et recommandés par la HAS pour déclencher.
Là c'est carrément gravissime !
L'un d'eux m'a informé qu'ils n'avaient pas d'autres moyens de déclenchement
C'est FAUX !!!!
Il existe 2 autres médicaments pour le déclenchement sur col immature, qui ont une AMM. Ils ne sont pas à base de misoprostol mais de dinoprostone, et ne se présentent pas sous forme de comprimés mais soit d'un gel, soit d'un tampon. C'est ça qu'ils auraient dû te proposer s'ils respectaient les recommandations de bon usage.
et que tous les comprimés pouvaient provoquer des complications.
Alors déjà, ce ne sont pas des comprimés, et deuxièmement, OUI, la Prostine (gel) et le Propess (tampon) peuvent aussi provoquer des complications, MAIS au moins ces médicaments ont été testés dans les règles et sont utilisés à des doses bien précises, telles qu'indiquées dans les recommandations. Avec le cytotec, comme il n'y a pas de recommandations, chacun fait sa petite cuisine, et il faut savoir que Poissy déclenche par exemple avec des doses 2 fois plus forte que Strasbourg.
Et quand on sait que le danger de tous ces produits est proportionnel à la dose utilisée, ça fait froid dans le dos...
Le médecin nous a dit que de toutes manières ils réalisaient eux même des études en interne et qu'ils n'étaient pas les seuls à l'utiliser.
Oui, ils réalisent des études et sont très fiers de leurs recherches, mais ils oublient juste que la rigueur scientifique impose de regarder aussi les résultats des autres études, surtout si ceux-ci n'aboutissent pas à la même conclusion.

Quant à l'argument: "On n'est pas les seuls", mes élèves disent la même chose lorsqu'ils sont pris en faute (je suis prof), sauf que mes élèves ont 13 ans et ne mettent pas en danger la vie des autres avec leurs bêtises.
Sur ce, mon mari a pris la décision d'appeler la clinique St Louis à Poissy pour leur demander leur méthode de déclenchement.
La sage femme qu'il a eu l'a informée qu'ils n'utilisaient pas le cytotec.
Mon mari lui a alors demandé si l'on pouvait aller chez eux pour que j'y accouche.
Tu as donc été obligée de changer de maternité in extremis pour sauver ton accouchement, avec toute l'angoisse et le stress que peut représenter une telle situation.
je ne retournerait pas à l'hôpital de Poissy pour un autre accouchement.
Je ne m'y suis pas du tout senti comprise et rassurée.
Ce que tu as subi là-bas s'appelle de la violence obstétricale. Rien que l'absence d'information, c'est déjà de la violence, sans parler du mensonge et du refus de soin (puisqu'ils ont refusé de te faire bénéficier du médicament recommandé) !
je tiens aussi à soutenir les parents qui eux, ne connaissaient pas les effets du cytotec, et pour qui l'expérience de l'accouchement n'a pas fini comme ils l'auraient souhaité.
Et ton témoignage est un énorme soutien pour tous ces parents parfois traumatisés par un accouchement (sans savoir pourquoi ça a mal tourné) et les futurs parents qui n'ont aucune idée de ce qui se passe dans cette maternité. Comment pourrait-on imaginer de tels agissements lorsqu'on s'inscrit dans une maternité ?

En tout cas, BRAVO à toi et à ton mari !
Je suis vraiment navrée que tu aies subi une telle pression et une telle violence de la part de cet hôpital alors que tu avais justement besoin d'un accompagnement humain et bienveillant.

Bienvenue à ton bébé (il peut être fier de ses parents) et beaucoup de bonheur à vous trois !

mamancyto
Administrateur
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Enregistré le : 24 octobre 2011, 21:47

Re: Cytotec : à Poissy, c'est ça ou rien !

Message par mamancyto »

Newmaman, ton histoire n'est malheureusement pas un cas isolé.
Voici 2 témoignages récents qui racontent la même chose :

http://forum.doctissimo.fr/grossesse-be ... 2349_1.htm
Une femme a vécu un premier accouchement déclenché au cytotec à Poissy en 2010. Elle est à nouveau enceinte, suivie dans la même maternité et craint d’être à nouveau déclenchée au cytotec. Elle en parle à la sage femme cadre, qui prétend que le cytotec a désormais une AMM. Finalement, cette femme décide d’accoucher chez elle plutôt que de subir le protocole de Poissy. L’accouchement à domicile s’est bien passé.


http://forum.doctissimo.fr/grossesse-be ... 8584_1.htm
Réponse de Louuuna: Elle doit être déclenchée. Sa maternité refuse de lui donner autre chose que du cytotec. Elle décide finalement de changer de maternité au dernier moment. Voici quelques extraits de la dicsussion:
Le CHI de Poissy me recommande un déclenchement...la semaine prochaine.
[...]
On m'a confirmé que ce serait surement Cytotec !!!! J ai pourtant insisté mais rien à faire. Le médecin soutient qu ils ne prendraient aucun risque si c t dangereux blaablabla.
Du coup je ne sais pas, j envisage d aller à la clinique voir si je peux avoir un 2e avis et peut etre un declenchement chez eux car eux n utilisent pas Cytotec.
[...]
Le medecin ma dit que en ce moment ils font une étude : en gros declenchement fait par tirage au sort obligatoirement entre 2 produits. En gros si je refuse leur étude, je ne peux pas etre déclenchée autrement. Et dans les produits en jeu il y a le Cytotec que je refuse catégoriquement.
J ai vraiment pas envie d etre un cobaye pffff.

christine
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Enregistré le : 02 mars 2015, 11:41

Re: Cytotec : à Poissy, c'est ça ou rien !

Message par christine »

Bonjour,

J'ai accouché à poissy en 2008 de ma petite fille.
Le déclenchement à 37 semaine de grossesse était inévitable pour moi au vu d'une cholestase gravidique prononcée que je ne supportait plus mais surtout le risque de mort foetale si le bébé reste dans le ventre de sa maman.
La veille on ne m'a informée de rien sauf "vous serez déclenchée demain matin très tôt".
Je suis donc restée à l'hôpital au décours d'une visite de la sage femme s’inquiétant enfin devant mon état que je tentais d'exposer depuis des semaines avec insistance.
Bref le lendemain matin monito puis premier comprimé cassé par la sage femme devant moi mis, contraction ultra violente un peu avant dix heures du matin sans pause aucune.
J'alerte le papa qui me dit que ça doit être normal on est seul dans une chambre du RDC et personne ne vient me voir avant un long moment.
Quand je dis à la sage femme que j'ai atrocement mal elle me dit que c'est normal que je me suis mise en travail.
Je lui fait confiance et essaye de me calmer car je faisais de l'apnée. Elle me crie "non non on ne fait pas d'apnée c'est dangereux respirez madame" et je tente de le faire en me disant que j'étais particulièrement sensible à la douleur.
J'avais le sentiment de n'être plus que cette énorme crispation dans mon ventre puis je perds les eaux et alors là je n'ai rien vécu de pire par la suite. Elle me remet un cachet à deux reprise un demi il me semble et me félicite de si bien réagir que le travail avance bien. Après que j'ai perdu les eaux j'ai vécu un enfer sans pause de 10h du matin à 15 heures de l'après midi sans péridurale. Je voulais mourir. Je ne plaisante pas, je ne pensais plus à ma fille ni à rien j'étais prostrée tenant le pied à perf en hurlant et seule avec le papa qui ne savait pas quoi faire. Si on me l'avait permis à l'époque j'aurais voulu mourir pour arrêter ça !
Quand la sage femme est revenue j'ai hurlé que je voulais de ma morphine, elle m'a proposé du dafalgan je me suis retenue pour ne pas lui crier dessus.
Elle m'a dit que j'étais peut être prête pour la péri me fait un toucher vaginal, si j'ai bon souvenir j'étais dilatée à 6. L’anesthésiste vient, il me voit et je comprends qu'il a peur.
Il dit qu'il faut aller très vite. Il est âgé je me dis ça va le faire. Je peine à m’asseoir avec aide sur la table car je ne tiens même plus assise à cause de la douleur et là je hurle littéralement de douleur lors de la ponction. Il me dit que normalement ça ne fait pas mal mais je n'oublierai jamais la douleur de la piqûre, il s'excuse me disant que si il avait pris le temps de m'anesthésier la zone (ce qui est ft habituellement) il aurait été trop tard pour la péri.
Je me rallonge ils me mettent en salle de naissance, j'attends le quart d'heure dont m'a parlé l’anesthésiste pour enfin avoir un peu de repis, ça mettra plus de temps à agir un peu mais surtout ça n'a pas été durable.
Je commence à m'installer car j'ai envie de pousser, le travail s'est accéléré et là je sens la moitié de mon visage se désensibiliser et ma tète comme si elle était dans un étaux, je m’inquiète et je le dis, on appelle le médecin je regarde le scope j'ai 22 de tension à force de souffrir et de mal respirer. Je n'en peux plus. ils me soulagent avec un medoc en intra veineux ça marche, je pousse deux fois ma fille sort facilement et là le soulagement ultime....
S'en suit une révision utérine complète mais la douleur semble n'être presque plus rien à coté de ce que j'ai ressenti.
Ma fille va bien, mon ventre est enfin détendu...
Ils me gardent deux heures car ils ont eu peur d'un risque hémorragique et me remette en chambre. Je suis tombée de sommeil complètement éberluée et dans les choux de ce que je venais de vivre, ma fille a dormi toute la nuit aussi. Au final pas de séquelle ni pour moi ni pour ma fille. Sauf psychologique pour moi.
Là je suis enceinte de mon deuxième enfant et au vu de ma cholestase on me re déclenchera, je n'irai pas à poissy mais à pontoise après être sure et certaine qu'ils n'utilisent pas le cytotec.
J'ai peur.
Je vais demander mon dossier. Ma grossesse n'était pas prévue car j'avais la phobie de refaire un enfant à cause du déclenchement. Elle est désirée quand même cette grossesse et je vais me battre pour ne pas revivre ce cauchemar.

Voilà...


Christine.

christine
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Enregistré le : 02 mars 2015, 11:41

Re: Cytotec : à Poissy, c'est ça ou rien !

Message par christine »

Et je confirme qu'à poissy ils utilisent encore aujourd'hui le cytotec et ne laissent pas le choix.

christine
Messages : 6
Enregistré le : 02 mars 2015, 11:41

Re: Cytotec : à Poissy, c'est ça ou rien !

Message par christine »

Bonjour,

J'ai eu RDV avec le chef de service du service mater/obstétrique de Poissy.

Je lui ai dit mon inquiétude face au déclenchement sous cytotec, à la base j'allais surtout le voir pour savoir si j'avais fait une pré éclampsie lors de ma première grossesse.

Il m'a dit qu'ils déclenchaient toujours sous cytotec car c'est très efficace mais que si j'avais une appréhension face au cytotec et mon vécu je pouvais demander une autre méthode avec ballonnet. Je ne connais pas du tout cette méthode, il faut que je me renseigne. Apparemment elle n'est pas ou très peu utilisée car beaucoup plus lente. Pour un accouchement comme le mien de huit heures sous cytotec là ça prendrait quinze heures.

Je lui ai dit que face à la douleur le temps vaut bien d'être pris.

Il m'a aussi dis que ça avait beaucoup changé les protocoles cytotec, ce n'est apparemment plus les sage femmes qui dosent les comprimés en les découpant un peu comme elles le sentaient. Ils sont tous prédécoupés par les pharmacies et dosés très exactement, ce qui n'était pas le cas avant et était laissé à l'appréciation des sage femmes.

Je lui ai demandé si ma demande serait prise en compte par tous, même en son absence. Il m'a assuré que ce serait notifié dans mon dossier et que ce sera respecté quitte à ce que je le redemande le jour J.

Evidemment pour ma part je n'ai plus confiance, pas en lui mais en l'équipe en général et en ce médoc donc je n'accoucherai tout de même pas à poissy.

De plus si le travail est trop long j'ai bien peur qu'ils n'arrivent avec leur cytotec et qu'ils ne me laissent pas le choix entre ça et a césarienne.

En plus de ça j'ai plusieurs souffles cardiaques donc on me fait une prévention sous antibiotiques lorsque j'accouche pour éviter les complications cardiaques, il était noté en gros en rouge que je suis allergique à la pénicilline, le dossier visible de tous et de moi même. Une étudiante infirmière est venue me poser l'antibio qui était de la pénicilline, je lui ai tout de suite dit et la sage femme est venue avec un nouvel antibiotique. Alors je sais que même lorsque c'est notifié en gros et de façon évidente ce n'est pas toujours vu par tous lors de "protocoles" suivis systématiquement.

Donc voilà, sinon le médecin a été très à l'écoute et très humain, il a bien compris mon problème. Je tenais tout de même à le préciser.

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